Tron Evolution

Pour son arrivée sur PSP, Tron se perd dans un ensemble bancal et mal ficelé d’épreuves sans intérêt. Et ne comptez même pas sur le scénario pour sauver les meubles, il n’y en a pas la moindre fluotrace.

Si sur consoles de salon Tron Evolution se veut une introduction au film Legacy, sur PSP, il n’a même pas cette ambition. Ici, on vous plonge dans le monde de Tron avec pour mission de tester le nouveau tournoi mis au point par Flynn, le concepteur. Du coup, le jeu prend la forme d’une succession d’épreuves au cours desquelles on devra marquer suffisamment de points pour passer à l’étape suivante.

Alors diable, les Lumicycles, engins emblématiques de Tron, eux vont nous sauver de ce morne ennui ! Même pas ! Ces motos virtuelles et leurs fameuses fluotraces, traînées capables de vous pulvériser, se retrouvent dans deux sortes d’épreuves. Les premières sont de bêtes courses sur des tracés plus ou moins tordus et complexes. Les secondes sont des affrontements en arènes. Le but y est assez simple : faire en sorte que les autres concurrents se fracassent sur votre fluotrace. Dans un cas comme dans l’autre, le gameplay est pauvre, atrocement limité même.

Les commandes sont sèches et peu agréables, répondant parfois trop vivement ce qui ne manque pas de poser des soucis de précision. Mais c’est surtout le manque d’intérêt des différentes phases de gameplay qui pose réellement problème.

Techniquement, le jeu est tout à fait correct, mais le style graphique est tristement pauvre et souvent bien trop sombre, au point d’en devenir confus. Même si sa patte graphique est imposée par la franchise Tron, difficile de ne pas être lassé par cette inondation de noir et de bleu.

Ensemble mal ficelé d’épreuves aux mécaniques tout ce qu’il y a de plus superficiel et ne faisant même pas l’effort de se doter d’une vague ébauche de scénario, Tron Evolution sur PSP n’a rien à offrir si ce n’est son nom. Autant acheter un poster, ça coûte moins cher et au moins c’est décoratif.